Art Chi Vert ou ArtChiVert ?

J’aime les symboles, sachant cela j’apprécie donc un nom ayant du sens, une symbolique toute personnelle.
Le résultat est que j’ai passé du temps pour me mettre d’accord avec moi-même sur ce nom 🙂 .

C’est tout de même un reflet de votre sens, de vos valeurs,
mais il y a également l’importance du dessin, le logo,
et l’ensemble crée une identité que l’on espère spécifique et pertinente,
et qui devienne mémorable. Cela a du moins été mon approche.

Je parle de « l’histoire du logo et du nom » car cela fait partie de l’aventure, et pour partager cette réflexion afin qu’elle ne reste pas dans ma seule tête 😉 .
Cela fait partie de l’identité de Art Chi Vert, au-delà de trois simples mots.

Ce nom est un résumé du chemin parcouru depuis 25 ans,
il m’aurait été bien impossible de l’imaginer en 1995 à la sortie de mes études d’ingénieur industriel, je n’avais pas ce vécu…

Les sensibilités actuelles trouvent leur source dans l’histoire, elles ont bien évolué depuis cette époque mais les prémices étaient déjà là puisque j’ai hésité à me lancer dans l’architecture avant de faire mon choix d’ingénieur, le Japon me séduisait déjà, la nature m’attirait bien plus que la ville… Art Chi Vert s’éveillait déjà?

Pour en savoir plus sur le nom, le logo ou mon parcours professionnel, continuez la lecture chronologique ou plongez sur la rubrique de votre choix:

 

3 mots: Art / Chi / vert

paysagiste aménagements extérieurs

Art

Plus le temps passe et plus le besoin de « créer du beau » se fait sentir. Associer l’effort, le travail, à la satisfaction de réaliser un beau résultat: c’est devenu un besoin, au travers de l’expérience créative des Niwaki, au travers de la conception de notre jardin, mais aussi la réalisation de plans, d’images 2D/3D, et de sites WEB à la beauté sobre.

Le travail se doit d’être efficace, répondant avant tout aux attentes du client, mais je ne peux négliger l’apparence du résultat…

La perception de la beauté fait naître un penchant pour les arts,
j’aborde alors mes réalisations comme des œuvres d’art, uniques.

paysagiste aménagements extérieurs

chi

L’énergie vitale et sa libre circulation sont au coeur des pratiques asiatiques depuis des millénaires, que ce soit dans la médecine ou dans l’art des jardins, et même dans la réalisation des constructions. La notion de chi qui représente cette énergie, propre à la Chine et au Japon, est un terme sans traduction occidentale, nous n’avons pas d’équivalent dans notre langage, preuve s’il en est que cette notion d’énergie ne nous est pas habituelle.
Je l’emprunte donc à leur culture.

Ressentir le bien-être dans un espace bien aménagé, c’est là que la notion de chi a trouvé son sens à mes yeux, je décline cette perception dans les jardins, dans les dessins ou images 2D/3D que je réalise, et même dans la création d’un site web efficace et aéré.

Créer du beau tout en veillant au bien-être et à permettre de faire le plein d’énergie, voici une complémentarité des 2 valeurs clés dans mon esprit.

paysagiste aménagements extérieurs

vert

S’il est un mot symbolisant à lui seul le monde du jardin, le végétal, la photosynthèse, c’est bien le vert.

C’est le point de départ de mon activité en phase avec mes passions: travailler en lien direct ou indirect avec « le monde du vert » de la nature.

Allier l’art de faire du beau au renforcement de la sensation d’énergie, le tout en liaison avec le monde vert du végétal, Art Chi Vert est né.

Quoi de mieux qu’un logo pour exprimer symboliquement des notions ?
Si il y a un symbole d’origine asiatique et bien connu en Europe, c’est bien celui du Yin et du Yang.
Mais hors de question de l’utiliser tel quel sans une touche personnelle, c’est une inspiration, pas un « copier / coller ».

Le Niwaki est un incontournable à mes yeux, le symbole à lui seul du Jardin Japonais. Par contre comment en trouver un qui soit particulier, oserais-je ajouter « qui représente symboliquement quelque chose »?

Clin d’oeil à mon frère 😉 l’image ci-dessus représente le village de Bairols, ce nid d’aigle perché sur ses rochers, là-bas dans le sud de la France, dans les Alpes-Maritimes. C’est un coin rêvé pour voir des vieux pins qui vous montrent l’exemple ultime de forme de Niwaki à atteindre lorsque l’on structure un arbre par la taille japonaise. Rappelons que le Niwaki est un reflet d’arbre mature (cfr mon article Niwaki dans le blog du jardin).
Je n’ai pas du aller bien loin du village pour trouver un magnifique specimen qui m’a inspiré dès l’instant où je l’ai vu,
à une époque où je me formais au paysagisme et réalisais mes premiers grands Niwaki.

Voyez le ci-dessous en plein soleil, regardez-le à contre jour et…

… prenez sa silhouette, imaginez qu’il soit enraciné dans le Yin et le Yang devant la beauté d’un soleil de fin de jour et vous approcherez de ma solution. Faites appel à votre fils (merci Clément 🙂 ) pour la mise en oeuvre et voilà… un logo est né.

historique professionnel

Un peu d'historique professionnel - d'où je viens ?

ans de bureau d'études
0
ans en usine
0
ans d'informatique bancaire
0
mois convalescent
0
mois de réorientation professionnelle
0
ans assistant de géomètre
0
Jours
Heures
Minutes
Secondes

avant que Art Chi Vert ne fête ses 10 ans 🙂 donc j’ai encore du temps, du moins aujourd’hui

Chaque étape du chemin professionnel aura contribué à façonner une ou plusieurs facettes de mon expérience et de ma personnalité, mais il y a des thèmes, comme l’informatique ou la gestion de projet, qui auront été présents tout le long du parcours, aux côtés du thème du jardin qui grandira d’année en année. 

Mes débuts en bureau d’études techniques (chauffage, électricité, sanitaire dans les bâtiments) m’ont plongé dans la gestion de projets, le monde des entrepreneurs, des chantiers de construction. Les plans informatisés étaient déjà bien utilisés, le dessin technique m’occupait une bonne partie du temps;

Les années passées dans le service technique d’une usine de fabrication de produits hospitaliers m’ont renforcé dans ma gestion de projets (je gérais des machines d’emballage et je faisais évoluer le réseau informatique entier de l’usine), tout en plongeant dans les systèmes qualité et les normes d’hygiènes (ISO9000 , FDA…), l’informatique prend une part grandissante quand je suis nommé responsable IT de l’usine (les « Mac », ces fameux Macintosh que les « vieux » ont connu, sont alors remplacés par des pc Windows NT, qui se souvient encore de cette époque ?);

Je quitte le travail en Belgique fin 2000 pour passer dans un métier 100% informatique, au sein d’une grande banque Luxembourgeoise. Je démarrerai dans les télécommunications, de la technique pure, j’ai adoré cette période.
Très vite un poste de manager d’équipe me sera proposé et j’évoluerai alors vers divers postes d’encadrement, me spécialisant dans l’organisation du travail en grande entreprise. Je découvre les systèmes qualités sous de multiples formes, impliqué dans des projets et dans la mise en place des pratiques de gestion de projets. Et toujours les logiciels informatiques sont là: gérer les équipes, gérer les projets, gérer la documentation du département, toujours je pratiquerai l’informatique.
Malheureusement je ne supporterai pas le contexte de travail, avec le recul cet univers n’était pas fait pour moi, et je me suis brûlé par moi même, trop tendre et sensible pour tenir la distance dans ce monde où il y avait des requins plus gros que moi 🙂 ;

Dans le même temps je développe ma passion du jardin, c’est clairement mon moyen de garder un minimum d’équilibre et le besoin de renouer avec le sens de mes activités grandit, je découvre les Niwaki et les Jardins Japonais (cfr l’histoire du jardin privé), je crée mon jardin d’inspiration japonaise, je me forme au paysagisme…
la bascule se met en place pour re-orienter un jour ma carrière, plus en phase avec mes aspirations profondes;

Je stoppe au Luxembourg au milieu de 2013, le corps dit stop depuis un moment, une période de 18 mois sera nécessaire pour émerger des soucis physiques du surmenage et être capable de rebondir. Je ne remercierai jamais assez mon éternel copain d’études Renaud, il se reconnaitra, qui me permit de revenir en Belgique en me procurant un mi-temps quelques mois, le temps de recharger les batteries. Au fait, c’était dans l’informatique, oh quelle surprise 😉 ;

En 2014, je me forme comme Architecte Paysagiste.
A 40 ans, retourner sur les bancs de l’université n’est plus trop accessible: je ne trouve pas de cours du soir dans ce type de cursus, et il n’est pas envisageable de mettre la vie professionnelle entre parenthèses durant 3 ou 5 ans. Je n’ai trouvé aucune passerelle depuis mon diplôme d’ingénieur industriel vers cette formation.
Le CFD, Centre de Formation à Distance de Bruxelles, propose une formation d’Architecte Paysagiste avec évaluation par jury central.
C’est le seul cheminement adapté à ma situation que j’ai trouvé à l’époque et je suivrai tout ce cursus.

L’Association belge des Architectes de Jardins et des Architectes Paysagistes ne reconnait malheureusement pas cette formation.
L’accès à la profession n’étant pas dépendant de cette association, mon statut d’ingénieur industriel me permet de démarrer directement Art Chi Vert, dès que je le souhaite.

Pour avancer vers cette activité indépendante, je me formerai au démarrage d’entreprise et suivrai un cursus en dessin informatisé, afin de mettre à jour mes connaissances en logiciels de graphisme mises entre parenthèses durant ma période bancaire;

Je sors de diverses formations, dont le dessin informatisé (sur Autocad pour les connaisseurs), et cela m’ouvre les portes d’une activité comme assistant de géomètre, qui m’occupera 4 ans en me permettant de lier le travail de dessin et le travail de terrain, à travers les mesurages, bornages, une super bonne période où je replonge concrètement dans le monde de la construction. Cet épisode sera interrompu par le retour des soucis physiques.
Forcé physiquement à travailler à temps partiel, c’est le Covid qui me fera perdre cet emploi à l’été 2020, le géomètre voyant son carnet de commande se vider à la vitesse de l’éclair, c’en était trop pour une structure de petite taille, je n’ai pas pu rester à bord;

Au printemps 2019 j’ai créé Art Chi Vert en activité complémentaire, sur la pointe des pieds, puisque physiquement je ne suis plus apte à une occupation à temps plein, je ne peux y consacrer trop de temps. Je démarre par des activités purement bureautiques et me consacre à la mise au point de mes logiciels et méthodes.
Lorsque le Covid provoquera l’arrêt presque complet des activités de la construction (malheureusement entre autres domaines, car bien des secteurs sont secoués) en mars 2020, quelques mois suffiront à menacer le métier de bien des personnes, et je serai parmi les personnes impactées.

Je ne suis pas pris au dépourvu, étant donné mes idées d’activités dans le dessin et le paysagisme, et vu le démarrage de Art Chi Vert, la base est là pour continuer mon chemin vers mon activité d’indépendant et me consacrer pleinement à son développement.
La situation sanitaire connue depuis lors ne facilite nullement les rencontres et les projets concrets bien sûr, mais le travail ne manque pas et je le fais toujours à temps partiel à ce stade.

En avant, voici Art Chi Vert, vous en savez plus sur le « pourquoi » et le « comment » je suis arrivé à cette initiative.
Et si vous êtes arrivés au bas de cette page, vous êtes un héro des temps modernes qui a pris le temps de me lire, bravo 🙂 .

Associer le sujet du jardin, le dessin, mes connaissances informatiques,
ma passion pour les conifères et le style Japonais,
voici les ingrédients qui m’amènent aux services que je propose aujourd’hui.