Vous avez dit Covid ? Ce virus qui a paralysé la planète terre ?
L’année 2020 restera dans les mémoires de la vie humaine pour de multiples raisons, propres à chacune et chacun, mais il y a bien un thème qui sera commun aux hommes et femmes sur terre en cette année: tout le monde a été confronté de près ou de loin au Covid19, ce virus venu d’Asie.
Il a malheureusement emporté trop de vies avec lui, et il a perturbé (et perturbe encore à l’heure où j’écris ces quelques mots) les habitudes de biens des gens sur notre planète bleue.
Cependant il nous a offert un temps de réflexion et de prise de conscience sur notre mode de vie, il nous a forcé à lever le pied dans ce rythme de vie effréné que nous menons, et la nature a bien souvent repris ses droits: on redécouvre le silence, le calme, les animaux reviennent en ville parfois, c’est interpellant.
On parle de la planète bleue pour la beauté du bleu du globe terrestre vu de l’espace, pour cette couleur de l’eau visible grâce à l’atmosphère spécifique de notre planète Terre.
Ce bleu qui est aussi la couleur du ciel vu de la Terre, grâce au reflet de la lumière dans cette atmosphère terrestre, on l’oublie souvent, car c’est banal, c’est bleu depuis toujours, on ne sait même plus pourquoi…
Les prises de conscience que ce virus nous a imposées étaient d’ordres divers, mais il y en a une toute simple que beaucoup d’êtres humains auront à peine remarquée, tout comme on oublie la raison d’être de la couleur du ciel, et il suffisait de lever les yeux par temps clair pour être interpellé:
le ciel aussi retrouve sa splendeur et sa pureté lorsque l’activité humaine s’arrête!
Un an sépare ces deux photos…
En 2019 je souriais en publiant cette photo du “ring aérien de Sibret” fortement encombré. Le trafic aérien, une réalité perceptible près des aéroports bien sûr, mais aussi en plein centre des Ardennes sur l’axe Bruxelles-Luxembourg.
Cela fait partie du décor, on ne se rend même plus compte de ces lignes purement artificielles dues à notre activité incessante.
En avril 2020, au beau milieu du confinement, les avions sont cloués au sol à travers le monde. La photo dit le reste d’elle-même…
Quel éclat, quelle pureté remarquable que l’on a le plaisir de redécouvrir…
Oserais-je parler de pollution visuelle qui a disparu?
Ajoutons à cela les diminutions d’émanations de CO2, de NOx, c’est l’ensemble de l’atmosphère qui a respiré un bon coup grâce à l’apparition de ce Covid, et les images satellites de notre planète le confirment partout.
Jamais auparavant nous n’avons pu voir aussi clairement de l’espace l’impact de l’activité humaine sur l’atmosphère, mais même sur terre il était donc possible de bien s’en rendre compte, levons les yeux de temps en temps 🙂